Il ne vous a pas échappé, cher lecteur attentif de ce blog, que depuis, quelques temps, je donne de la voix d’une nouvelle façon. Et oui, je me suis remise en scène ! J’ai trouvé, en la personne de Martine Tonon, une partenaire, une complice. Nous chantons ensemble sur les places publiques et nous avons ouvert ensemble un atelier dédié à la voix.
Pas à Paris, à Castelsagrat !
Vous connaissez déjà les ateliers que je consacre à l’écriture, durant lesquels je demande aux participants de soigner la lecture à voix haute de leur travail, au point que je les invite à cet exercice en public, au cours de nos lectures-concerts. Pour moi écriture et lecture sont intimement liées. Un texte ne prend véritablement tout son sens que lorsqu’il est incarné. Lorsqu’un corps le transmet par sa voix et son cœur à un autre corps qui le reçoit par ses oreilles et son cœur.
L’art de bien lire — et de bien parler et même de bien chanter — est comme un entrainement, une invitation, un champ d’expérimentation à celui de bien écrire. Il conduit à se poser des questions sur la langue (ponctuation, musicalité, rythme, style, etc.) et sur ses fonctions (raconter, transmettre, communiquer, partager, etc.).
La voix conduit à la littérature et la littérature conduit à la voix.
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8 réponses à LITTÉRATURE ET VOIX