Il ne vous a pas échappé, cher lecteur attentif de ce blog, que depuis, quelques temps, je donne de la voix d’une nouvelle façon. Et oui, je me suis remise en scène ! J’ai trouvé, en la personne de Martine Tonon, une partenaire, une complice. Nous chantons ensemble sur les places publiques et nous avons ouvert ensemble un atelier dédié à la voix.
Pas à Paris, à Castelsagrat !
Vous connaissez déjà les ateliers que je consacre à l’écriture, durant lesquels je demande aux participants de soigner la lecture à voix haute de leur travail, au point que je les invite à cet exercice en public, au cours de nos lectures-concerts. Pour moi écriture et lecture sont intimement liées. Un texte ne prend véritablement tout son sens que lorsqu’il est incarné. Lorsqu’un corps le transmet par sa voix et son cœur à un autre corps qui le reçoit par ses oreilles et son cœur.
L’art de bien lire — et de bien parler et même de bien chanter — est comme un entrainement, une invitation, un champ d’expérimentation à celui de bien écrire. Il conduit à se poser des questions sur la langue (ponctuation, musicalité, rythme, style, etc.) et sur ses fonctions (raconter, transmettre, communiquer, partager, etc.).
La voix conduit à la littérature et la littérature conduit à la voix.
Pour en savoir plus consultez
Merci pour ce très beau texte Emilie: par exemple, les paronymes de la langue française créent de plus en plus de confusion dans la communication contemporaine suite à un éducation et un apprentissage de plus en plus approximatif à l’école. Je travaille beaucoup l’écoute avec mes petits enfants (« recevoir par ses oreilles et son coeur »). Je cherche à leur démontrer que ce n’est pas une attitude passive mais bien une attitude active qui exige concentration et empathie. Alors avec ton école de l’écriture, de la lecture (et même du chant pour ceux qui ont la chance de ne pas chanter faux) et des auditeurs attentifs et bienveillants, notre monde sera bien plus fraternel…
Nous nous devons de transmettre le meilleur de nous à nos petits-enfants. Notre amour du bien penser, du bien parler, et du bien écouter en fait partie. Merci Bernard et à bientôt.
Écrire lire et chanter! C’est avant tout partager…..bravo Emilie pour tes idées généreuses et tes ateliers joyeux qui permettent d’écouter et de s’exprimer , dans le respect de l’autre. Un moment de sérénité dans ce monde en souffrance…….
Les ateliers n’existeraient pas sans des participants comme toi. Merci de ton enthousiasme et de ton amitié.
Flaubert n’aurait pas dit mieux. Dire ou chanter son texte, c’est lui donner vie.
Merci Émilie de nous l’avoir rappelé.
C’est l’automne, chantons sous la pluie de nos mots.
Coucou Pascal, le roi des mots ! Comme tu vois, tu vois, je concrétise certaines de mes idées. À bientôt pour notre colloque « Éveilleur d’idées ».
Bravo Émilie pour ce blog et toutes tes propositions !
Oui, la lecture à voix haute est essentielle. Pour l’écriture et aussi pour le plaisir de lire et celui d’écouter. Lire en public, cela s’apprend. Alors bravo pour ce nouvel atelier avec ta complice !
Toutes ces activités liées à la pratique de notre langue sont ma façon de respirer, de rêver, de partager. Elles m’apportent des moments de bonheur. Je sais que tu es d’accord avec moi. Bises.