Neurobiologiste et physiologiste, qui fut chercheur au CNRS pendant 40 ans, à Bordeaux puis à Rennes, Olivier KAH a écrit 300 articles scientifiques au cours de sa carrière. Il continue ses activités en tant que directeur de recherche émérite au CNRS Institut de Recherche en Santé, Environnement et Travail (INSERM / Université de Rennes 1). Il a écrit de nombreux ouvrages, dont Les perturbateurs endocriniens, ces produits qui en veulent à notre santé.
«Mon objectif – explique-t-il- est de rendre accessible le fruit de mes recherches, de permettre à chacun de mesurer les conséquences importantes de certains produits sur notre santé et celle de nos enfants. A l’heure où l’Europe doit prendre des mesures concernant ce problème de santé publique, c’est important de comprendre quels sont les enjeux»
On les appelle perturbateurs endocriniens, mais de quoi parle-t-on ? Bisphénols, phtalates, PCB, retardateurs de flamme, autant de substances largement présentes dans notre environnement et susceptibles d’altérer l’action de nos propres hormones. Ces produits sont accusés d’être responsables de l’augmentation de certaines pathologies (baisse de la fertilité, autisme, obésité, cancers, troubles du neurodéveloppement…). La conférence fera un point objectif sur toutes ces questions d’actualité, et dans un langage accessible à tous.Elle sera suivie d’un débat.
Si nous sommes impuissants face aux industriels peu scrupuleux dont le seul but est de s’enrichir, il est urgent de prendre conscience de la nécessité de changer nos comportements et nos habitudes . C’est ce qui nous a été démontré lors de cette conférence, très accessible, très bien documentée et illustrée . Notre effort doit être quotidien et pérenne , pour que nos descendants n’aient pas trop à subir les dégâts de nos irresponsabilités et négligences..C’est une question d’éthique et de respect envers les futures générations.
Bien dit, Michelle. Restons vigilants et motivés. Essayons d’avoir le meilleur comportement possible en tant que consommateur.
Très intéressant et inquiétant ce sujet. Nous ne serons pas là en Aquitaine cette semaine de mai et c’est dommage, nous serions venus l’écouter. Amicalement, Pascal